C’est avec une infinie tristesse que nous avons appris la disparition de notre consœur Farida Ayari, ancienne vice-présidente du North Africa Foreign Correspondents Club (NAFCC). Farida était une journaliste de talent qui, au fil de ses 40 ans de carrière, a allié un professionnalisme rigoureux à une liberté de ton intransigeante et un grand sens de l’humour. Elle aura incarné jusqu’au bout une certaine idée du journalisme, farouchement indépendant et insensible aux honneurs.
It was with immense sadness that we learned of the passing of our sister journalist and former Vice President of the North Africa Foreign Correspondents Club, (NAFCC). Farida’s talent and energy fuelled a career that spanned some 40 years; she is remembered for her rigorous professionalism, for being an intransigent free spirit and having a wonderful sense of humour. Until the end she embodied a specific idea of journalism, fiercely independent and and one who eschewed plaudits and honours.
Farida Ayari aura mis sa passion du métier au service de bien des aventures, du magazine Actuel de Jean-François Bizot à Radio France Internationale (RFI) en passant par Jeune Afrique ou Enjeux Africains. Sa carrière l’a conduite à couvrir les convulsions de l’Afrique australe – un des ses grands souvenirs fut sa rencontre avec Nelson Mandela – le début de la guerre civile algérienne, la crise israélo-palestinienne ou l’invasion de l’Irak par l’armée américaine en 2003. Elle effectua également une mission au début des années 2010 en Afghanistan pour l’UNICEF et, de retour en Tunisie après la révolution de 2011, chercha à apporter sa contribution à la transition politique en formant des jeunes journalistes des radios publiques régionales à Kasserine, Gafsa ou Tataouine. Farida était aussi dotée d’une grande culture, passionnée en particulier par le cinéma et le jazz dont elle a tenté d’assurer le rayonnement en Tunisie.
Farida Ayari laisse le souvenir d’une journaliste totale et d’une femme riche d’une curiosité tous azimuts. L’annonce de son décès a suscité une profonde douleur et un immense chagrin au sein des membres du NAFCC. Sa disparition représente une perte irréparable pour la communauté des journalistes en Tunisie et, au-delà, pour le public intéressé par les mutations africaines. Le NAFCC adresse ses condoléances les plus émues à sa famille. Le parcours professionnel de Farida Ayari ne cessera de constituer pour nous tous un exemple et une source d’inspiration.
Le bureau,
au nom des membres et des anciens membres du NAFCC
Farida Ayari pursued her passion for the profession and also for adventure in the service of the Jean François Bizot’s magazine programme for Radio France Internationale (RFI) and also for the print magazines Jeune Afrique or Enjeux Africains. Her career followed the major stories across the the African continent from north to south, Africa’s wars and revolutions that created many great memories for Farida such as her meeting with Nelson Mandela, covering the beginning of the Algerian civil war. She also covered major events across the middle east including the Iraeli-Palestinian crisis and the American invasion of Iraq. Farida carried out a mission at the beginning of 2010 in Afghanistan for UNICEF. Upon her return to tunisia after the revolution of 2011 she contributed to the transitional political process by training young journalists from pubic radio stations based in the regions of Kasserine, Gafsa and Tataouine. Farida adored arts and culture in particular she was passionate about cinema and jazz music she tried to ensure it’s radiance in Tunisian.
Farida Ayari leaves a lasting impression of the complete journalist, a woman filled with curiosity and a desire to see all the angles. The news of her death left members of the NAFCC with feelings of pain and profound grief. The loss of Farida from the community of journalists in Tunisia seems irreparable and for those members of the public who were interested in the evolution of african nations.
The NAFCC would like to send their sincere and heartfelt condolences to Farida’s family. The course of Farida’s career will continue to be a shining example of great journalism and source of inspiration.