Communiqué- Difficulté d’accès au palais présidentiel

Nous, correspondants de médias internationaux basés en Tunisie, regrettons d’avoir été tenus à l’écart de rencontres officielles se déroulant dernièrement à la présidence tunisienne.

En décembre, lors de la visite du président turque, Recep Tayyip Erdogan, les correspondants étrangers n’avaient pas pu rentrer au Palais de Carthage pour assister au point presse, comme l’avait souligné Reporters sans Frontières. Des journalistes tunisiens avaient également rencontré des difficultés selon le SNJT.  Ce 9 janvier, la déclaration du ministre français des Affaires étrangères en visite en Tunisie a eu lieu en l’absence des journalistes.

Nous rappelons l’importance pour les journalistes de pouvoir se rendre sur place eux-mêmes afin de couvrir les évènements : les images officielles ne peuvent pas remplacer le journalisme de terrain.

Nous comprenons les contraintes de sécurité et c’est pourquoi nous sommes identifiés auprès des autorités tunisiennes.

Nous sommes prêts à nous organiser entre nous lorsque les circonstances l’exigent pour assurer une couverture en dépit des contraintes de temps ou d’espace lors de certaines visites.

Nous savons pouvoir compter sur la bonne volonté des services de communication de la présidence et appuyons toutes les initiatives de leur part pour permettre aux médias de jouer leur rôle clé d’observateurs de la vie démocratique. Nous espérons que les portes de Carthage resteront ouvertes pour une couverture indépendante et multiformes des activités de cette institution majeure du pays.